Pour son retour avec un nouvel album, Ben l’Oncle Soul promet une belle énergie le 17 mai 2025 sur la scène du Théâtre Simone-Signoret ! Rencontre.

Votre 7^e album est sorti le 21 mars, lendemain du printemps, est-ce le signe d’une renaissance ?
C’est vrai que c’est une jolie symbolique ! Un détail qui fait sens parce qu’il y a une forme de renouvellement dans cet album que j’ai eu beaucoup de plaisir à réaliser. Il y a eu de l’envie, de la recherche et surtout une énergie, une intensité particulières.

Quelle est la tonalité musicale de ce nouvel opus ?
J’ai travaillé avec deux réalisateurs – producteurs plutôt hip-hop et soul. Les influences vont du soul au blues, au funky aussi. Je souhaitais remettre beaucoup d’énergie dans mes compositions. Pour les textes, j’ai fait appel à différents auteurs, parmi lesquels Charlie Winston que j’ai rencontré lors d’un concert. On a chanté ensemble un de ses morceaux et on s’est rendu compte que nous partagions pas mal de choses, y compris sur le plan personnel, c’est un jeune papa comme moi !

À ce propos, l’album s’appelle « Sad generation », est-ce en lien avec l’actualité ?
Complètement. Je me demande dans quel état nous allons laisser le monde à nos enfants. Nous sommes responsables d’une partie, l’autre ce sont nos dirigeants… J’essaie de me tourner vers l’avenir, d’être moins dans la colère que dans l’espoir. Je m’efforce d’être le plus positif possible, tout en partant du constat de la réalité d’aujourd’hui. L’écologie, la politique, l’agro-alimentaire, les nouveaux virus… il y a beaucoup de difficultés à affronter mais nous devons aller de l’avant. Il y a plein de beaux messages d’espoir sur l’album.

Vous êtes parti le 21 mars en tournée en France et à l’étranger, qu’allez-vous proposer sur scène ?
J’ai deux choristes de ma première tournée qui vont faire leur come-back ! J’ai rappelé Beverly et Myriam qui vont amener l’énergie du gospel dans les chants et dans les danses. Et puis cette année, j’avais la volonté d’avoir un vrai show de lumières ainsi que des contenus vidéo intégrés au décor pour ajouter à l’ambiance. En première partie de soirée, je ferai découvrir mon nouvel album et ensuite je reviendrai à mes albums précédents.

On vous a vu à la Star Academy, le 28 décembre dernier sur TF1, une bonne expérience ?
Oui, la vraie rock star, c’était Nikos Aliagas ! Pour moi une super expérience, ça faisait longtemps que je n’étais pas remonté sur un gros plateau TV comme celui-là. C’était sympa, les jeunes se sont presque battus pour chanter la chanson « Soulman » avec moi ! Un bon moment, de l’entertainment à l’américaine, et puis les jeunes, il faut les encourager.

Vous serez le 17 mai à Conflans, avez-vous un message à adresser à votre public ?
J’espère que tout le monde arrivera en forme, avec de bonnes énergies à partager. À chacun de mes concerts, je remercie le public d’être venu. Ça devient courageux de se déplacer pour la culture, de s’asseoir à côté de quelqu’un qu’on ne connaît pas, pour le désir de vivre ensemble. Nous jouissons quand même dans notre pays d’une liberté, ce n’est pas le cas partout, prenons-en conscience.